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The Rake's progress
Festival d'Aix-en-Provence Installé aux États-Unis après la Seconde Guerre mondiale, Igor Stravinski découvre la suite de tableaux du peintre anglais William Hogarth baptisée The Rake’s Progress. Laquelle retrace la vie dissolue d’un libertin dans l’Angleterre du XVIIIe siècle, avec force détails réalistes et satiriques. Stravinski a l’idée d’en tirer un opéra. Le livret d’Auden et Kallman brode sur l’histoire narrée par Hogarth en y ajoutant la figure méphistophélique de Nick Shadow, âme damnée du roué Tom Rakewell. De bordel en vente aux enchères, le libertin finira chez les fous. Sur cet argument originaire du « siècle des Lumières », Stravinski se sert des codes de l’opéra du XVIIIe siècle. Mais le langage musical, s’il laisse passer le souvenir de Mozart, se réfère aussi à Rossini, Verdi ou Haendel, dont il « déplie » les esthétiques dans un cubisme musical qui n’a rien perdu de son astringence. Homme de théâtre majeur de notre temps, Simon McBurney repeint cette « carrière du libertin », tandis qu'Eivind Gullberg Jensen décape les multiples couches que Stravinski a empilées dans sa partition, entre distance amusée et émotion vraie. Opéra en trois actes (1951) Direction musicale : Eivind Gullberg Jensen Ann Trulove, Julia Bullock Réalisation : François Roussillon |
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