Hippolyte et Aricie
Opéra Comique

Reinoud van Mechelen (Hippolyte), Elsa Benoit (Aricie) © Stefan Brion

Le prince Hippolyte aime Aricie, belle captive vouée au culte de Diane. En l’absence du roi Thésée, disparu aux Enfers, il fait appel à sa belle-mère, la reine Phèdre. Il ne peut se douter que Phèdre, qui l’aime en secret, veut lui proposer et sa main et le trône. Mais surtout, qui imaginerait que Thésée revienne un jour du royaume de Pluton ? Le 1er octobre 1733 était créée, à l’Opéra, une tragédie lyrique d’une intensité si extraordinaire qu’elle changea le cours de la musique française. Hippolyte et Aricie tirait son sujet d’Euripide et de Racine. Rameau, organiste et théoricien peu connu, déjà quinquagénaire, produisait son premier opéra. Il allait désormais régner sur la scène musicale avec son orchestre descriptif et son harmonie inventive, toujours au service du drame. Rameau modifia son chef-d’oeuvre à chacune de ses reprises. C’est la version de 1757, sans prologue, que Raphaël Pichon dirige à la tête de l’ensemble Pygmalion, dont l’orchestre joue sur instruments d’époque. Jeanne Candel, qui s’attache à faire de la musique un théâtre, ne pouvait que rencontrer Rameau le visionnaire.

Tragédie lyrique en cinq actes (Troisième version de 1757)
Musique de Jean-Philippe Rameau
Livret de l’abbé Pellegrin

Direction musicale : Raphaël Pichon
Mise en scène : Jeanne Candel
Choeur et Orchestre: Pygmalion

Hippolyte, Reinoud van Mechelen
Aricie, Elsa Benoit
Phèdre, Sylvie Brunet-Grupposo
Thésée, Stéphane Degout
Œnone, Séraphine Cotrez
Neptune / Pluton, Nahuel Di Pierro
Diane, Eugénie Lefebvre
Prêtresse de Diane, / Chasseresse /
Matelote / Bergère, Lea Desandre
Tisiphone, Edwin Fardini

Réalisation : François Roussillon
Chanté en français
140 mn

Distribution TV : Naxos