Fortunio
Opéra Comique

Franck Leguérinel (Maître André), Cyrille Dubois (Fortunio), Anne-Catherine Gillet (Jacqueline), Jean-Sébastien Bou (Clavaroche) © Stefan Brion

La femme d'un vieux notaire cède aux avances d'un fringant militaire. Pour détourner l'attention du mari, ils manipulent un tout jeune clerc de l'étude, Fortunio. Or Fortunio aime la dame d'un amour éperdu. Qui sait ce qu’est l’amour ? Alfred de Musset n’a cessé de mettre en jeu toutes les façons de le vivre, d’en brûler ou de l’assouvir, raison pour laquelle il a inspiré tant de compositeurs. Son Chandelier avait déjà séduit Offenbach, comme son Fantasio, par son mélange d’humour et de sincérité. À la Belle Époque, Messager s’attacha à son tour à cette pièce, avec la liberté que lui donnait son renom de chef d’orchestre. La liberté de produire un art comique dont la légèreté, opposée à la lourdeur, s’accorde avec la profondeur. En 1907, la création de Fortunio à l’Opéra Comique rallia tous les suffrages, des amateurs d’opérette aux amoureux d’opéra. Cette comédie lyrique à fleur de peau a inspiré un magnifique spectacle, drôle et élégant, à Denis Podalydès et Louis Langrée.

Comédie lyrique en quatre actes (1907)
Musique de André Messager
Livret de Gaston Arman de Caillavet et Robert de Flers
d’après Le Chandelier d’Alfred de Musset

Direction musicale : Louis Langrée
Mise en scène : Denis Podalydès, sociétaire de la Comédie-Française
Chœur les éléments
Orchestre des Champs-Élysées

Fortunio, Cyrille Dubois
Jacqueline, Anne-Catherine Gillet
Maître André, Franck Leguérinel
Clavaroche, Jean-Sébastien Bou
Landry, Philippe-Nicolas Martin

Réalisation : François Roussillon
Chanté en français
119 mn

Distribution TV : Naxos