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Eugène Onéguine
La Monnaie/De Munt ![]() © Karl Forster
En publiant, en 1830, son roman en vers Eugène Onéguine, Alexandre Pouchkine dote la littérature russe d’un monument, aussi bien satire sociale d’une société rongée par l’ennui qu’envolée mélodramatique. En 1881, Piotr Ilitch Tchaïkovski transforme cette trame en « scènes lyriques ». La musique y est tout entière au service de l’expression des sentiments des personnages et laisse à l’orchestre le soin d’en unifier le langage par des thèmes obsessionnels d’une grande subtilité. Après ses récentes incursions dans le répertoire russe, Alain Altinoglu interprète cette partition caractéristique de la « vérité lyrique » chère à Tchaïkovski. Des êtres humains frustrés, jouets du fatum, sont au coeur de la mise en scène de Laurent Pelly. La scénographie épurée souligne la légèreté et la tristesse du sujet tout en offrant un cadre propice à l’expression des fantasmes et des tourments intérieurs des personnages. Scènes lyriques en trois actes (1879) Direction musicale : Alain Altinoglu Larina, Bernadetta Grabias Réalisation : François Roussillon |
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