Lorsque le conte cruel se transforme en farce burlesque, on voit réapparaître les femmes empoisonnées, les amants sacrifiés et, une fois de plus, dans un brillant feu d’artifice de chant et de danse, c’est le pouvoir qu’on égratigne, les valeurs bourgeoises qu’on assassine.
Opéra bouffe en trois actes (1866)
Musique de Jacques Offenbach
Livret de Henri Meilhac et Ludovic Halévy
D’après Les Contes de ma mère l’Oye de Jacques Perrault
Direction musicale : Jonathan Schiffman
Mise en scène: Waut Koeken
Chœur de l’Opéra national de Lorraine
Orchestre symphonique et lyrique de Nancy
Avi Klemberg, Barbe-Bleue
Anaïk Morel, Boulotte
Norma Nahoun, La Princesse Hermia dite Fleurette
Pascal Charbonneau, Le Prince Saphir
Lionel Lhote, Popolani
Julien Véronèse, Le Comte Oscar
Sophie Angebault, La Reine Clémentine
Antoine Normand, Le Roi Bobèche
Jean-Marc Bihour, Le Narrateur
152 mn